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Titre:bushi no nasake la vérité du judo - blog warangel

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warangel centerblog articles blogs images créer un blog partager sur facebook partager sur twitter rechercher connexion adresse du blog .centerblog.net mot de passe se connecter ajouter en ami a propos de ce blog nom du blog : warangel description du blog : bushi no nasake la vérité du judo catégorie : blog loisirs date de création : 22.04.2007 dernière mise à jour : 27.04.2007 navigation accueil gérer mon blog créer un blog livre d'or warangel contactez-moi ! faites passer mon blog ! articles les plus lus · la politesse : · le serment de jigoro kano · le devoir de fidélité : · l'honneur : · maitre · l'amitié, la bienveillance : · le respect : · le contrôle de soi : · le desinteressement ou detachement : · la modestie : · le temple des immortels · véracité, sincérité, loyauté : · principes du bushido · le courage : · la bonté, l'humanité : voir plus statistiques 15 articles derniers commentaires parole donnée,parole sacrée . promettons ce qu'il possible de faire . respect,tolér ance ,compassion , malgré par mono, le 29.10.2008 recherche le temple des immortels publié le 27/04/2007 à 12:00 par warangel les trois etoiles fu xing, lu xing, sou xing - ecrire un commentaire le serment de jigoro kano publié le 27/04/2007 à 12:00 par warangel " je deviens disciple du judo et je jure sur l’honneur de ne pas en cesser la pratique sans raison importante. je jure de ne rien faire qui puisse déshonorer le judo. je jure de n’en pas dévoiler les secrets sauf autorisation spécifique. je jure de suivre toutes les règles régissant le dojo pendant et après mon apprentissage et lorsque j’enseignerai à mon tour le judo de jamais les violer. " ecrire un commentaire maitre publié le 27/04/2007 à 12:00 par warangel jigoro kano, futur fondateur du judo, nait le 28 octobre 1860 dans le village de mikage situé dans la préfecture de hyogo près de kobe. il est le troisième fils de jirosaku mareshiba kano, intendant naval du shogunat tokugawa. son père, issu d’une ancienne famille de samurai ayant conquis ses quartiers de noblesse sur le champ de bataille, est directement au service du clan le plus puissant du japon, issu de la branche des minamoto. ce clan, à la suite d’un coup d’état en 1615, conquiert le pouvoir qu’il conservera jusqu’en 1867, date de l’effondrement de la société féodale nippone et de la restauration de l’autorité du trône impérial sous la dénomination de l’ère de meiji. le jeune jigoro kano est ainsi issu d’une caste très privilégiée et passe les premières années de sa vie dans un environnement très traditionaliste baigné dans le sacro-saint respect du bushido, le " code d’honneur des samurai ", et de l’étiquette rigide du savoir vivre médiéval. a cette époque tokyo porte encore de nom de edo, ou yedo, et les samurai (terme venant de saburu : servir) au service du shogun, intendant militaire général, se doivent de porter le hakama (jupe-pantalon) ainsi que les deux sabres, katana et wakisashi, à la ceinture. bien placé pour sentir le vent tourner, le père de jigoro kano oriente celui-ci vers des études littéraires fortement occidentalisées. brillant élève, bien que petit et malingre, à vingt ans il ne pèsera que 45kg pour 1m50, il entre à l’université impériale de tokyo en 1877. sur les conseils avisés de son père il s’habille chez un tailleur anglais et se passionne pour les sports occidentaux. en 1878 il fonde le premier club de base-ball au japon ! toujours aussi brillant et fier comme un coq il est, par contre, souvent victime de la jalousie de certains universitaires qui profitent se da petite taille pour l’importuner et le malmener. en secret il prend donc la décision de recourir au fameux jujutsu. il se souvient en effet que jadis, lorsqu’il était enfant, il a assisté à des démonstrations de cet art lorsqu’il se rendait avec son père chez le shogun. malheureusement, depuis cette époque, cette pratique est totalement tombée en désuétude. inouye kaoru, ministre des affaires étrangères de l’empereur meiji mutsu hito, ne vient-il pas de déclarer " faisons de notre pays une puissance à l’occidentale, faisons de notre population un peuple à l’occidentale, faisons du japon un empire à l’occidentale... ". il ne reste que peu de place pour des pratiques ancestrales considérées comme rétrogrades sinon passéistes. a force de patience il parvient malgré tout à découvrir, dans tokyo, deux maîtres jadis renommés : hachinosuke masayoshi fukuda, professeur de l’ecole tenjin shinyo-ryu et tsunetoshi ikubo, professeur de l’ecole kito-ryu. parallèlement à ses études, le jeune kano entreprend donc la pratique assidue de cet " art des saisies souples " et, suivant ses enseignants tant universitaires que martiaux, fait d’immenses progrès. au bout de quelques mois il acquiert le surnom de " kano l’emplâtre " tant à cause des divers pansements qu’il porte aux coudes et aux genoux, usés par le travail sur les tapis de paille, qu’à sa capacité exceptionnelle de " coller " à ses éventuels agresseurs après les avoir projeté au sol. ces derniers se le tiennent pour dit et conservent désormais une distance respectueuse. il faut dire que trois fois de suite celui qui était venu lui chercher noise s’était retrouvé immobilisé au sol, rendu totalement inoffensif par une prise redoutable. l’humiliation était d’autant plus grande que ceci se faisait en douceur sans que l’on puisse par la suite constater la moindre blessure ou la moindre déchirure de vêtement. kano méritait donc bien son surnom peu respectueux mais au combien explicite. par la suite, à cause du décès de fukuda, il devint alors le disciple direct de masachi iso qui détenait ses secrets de mataemon iso, fondateur de l’ecole tenjin shinyo-ryu. cette nouvelle passion ne l’empêcha pas d’obtenir sa licence ès-lettres en 1881 ainsi qu’un doctorat de sciences esthétiques et morales en juillet 1882. cette année lui fut particulièrement favorable puisqu’il fut immédiatement nommé instructeur subalterne à la fameuse ecole gokushuin réservée aux nobles et princes du japon... et qu’elle est également celle où il décida de créer sa propre méthode de jujutsu. a l’université, il s’était lié d’amitié avec deux fils de bonne famille : takaaki kato, futur premier ministre et kumazo tsuboi, futur doyen de cette même faculté. les ayant mis au fait de son projet, bien que ceux-ci ne s’intéressaient nullement au jujutsu, ils intervinrent pour que celui-ci puisse obtenir un lieu de pratique au temple eishoji à tokyo. en février 1882, jigoro kano réalise donc son rêve et crée le kodokan, littéralement " maison où on étudie la voie ". il est alors secondé par son fidèle élève-domestique, tsunejiro tomita, avec lequel il s’entraînait dans une chambre qu’il avait à saga-cho. a vrai dire, la situation ne pouvait plus durer en raison des nombreuses plaintes des voisins qui se plaignaient continuellement des chocs de chutes contre les murs et les parquets. dans l’enceinte du temple la pratique devint plus aisée et le jeune maître kano, qui avait alors 23 ans, put compter assez rapidement neuf élèves : tomita, higashi, nakajima, matsuoka, arima, saigo, amano et kai... la salle de pratique comptait alors douze tatamis soit une surface à peu près égale à 24 m2. afin de mieux faire connaître son école de synthèse il eut le génie, le 5 juin 1882, de la baptiser " judo ", la voie de la souplesse... le suffixe do, se traduisant en chinois par tao, était alors encore utilisé pour des arts renommés tels que le chado (voie du thé), le syodo (calligraphie), le kado (art de l’arrangement floral), le ido (voie de la médecine classique)... et donnait une toute autre dimension que le terme jutsu désignant une simple technique ou une méthode... on jugea le jeune homme quelque peu présomptueux et nombreux furent ceux, même parmi ses propres élèves, qui persistèrent un moment à nommer sa méthode plus simplement " kano-ryu " (ecole kano). au tout début kano eut de grandes difficultés à entretenir son ecole... ses honoraires d’enseignant n’y suffisant plus il fut contraint d’organiser des conférences pendant lesquelles il vendait des livres occidentaux sur l’économie. tomita, toujours fidèle, se chargeait de la lessive et de la cuisine ainsi que des cotisations, fort modestes. heureusement, la chance sourit à kano en la personne de yajiro shinaga, sous-chef au ministère du commerce et de l’agriculture, un ancien confrère d’université, qui lui demanda le service de nourrir un vieillard qui habitait près du temple eishoji. le jeune homme accepta cette charge supplémentaire. ce vieillard était shosuke shirai, un noble très connu de l’ancienne période shogunale qui avait conservé d’excellentes relations avec plusieurs personnages influents et hauts en couleurs. par pudeur il évitait simplement de parler de ses problèmes pécuniaires et prétendait avoir besoin de calme pour écrire ses mémoires à l’écart de l’agitation de la cour impériale. il passait donc ses journées dans une simple chambre meublée à la japonaise... c’est à dire totalement dénudée de superflu. il prit donc, en quelque sorte, le jeune kano sous sa protection morale et le considéra assez rapidement comme son fils adoptif, coutume assez commune au japon. shirai était un érudit passionné par les civilisations étrangères et parlait tout aussi bien l’allemand, le hollandais, le français, l’anglais que le chinois... il était également féru de stratégie et adepte de sun tzu (sunzi). de nombreuses personnalités venaient lui rendre visite pour lui demander conseil dans leurs affaires politiques et économiques. assez rapidement kano rencontra donc la fine fleur de l’intelligentsia japonaise comme kaishu katsu, shoin yoshida, yajiro shinagawa, kanki miura, yashushi nomura. il fit peu à peu office de secrètaire particulier de shirai et, bien souvent, les véhicules de ministres ou de haut fonctionnaires se mirent à stationner devant le temple eishoji. les voisins en conclurent qu’ils venaient pratiquer le judo ! ce remue ménage dérangeait quelque peu l’organisation du temple et le dojo devenait trop exigu et kano décida de déménager. ses nouveaux appuis lui permirent de louer une maison située à ue ni bancho dans le quartier plus résidentiel de kojimachiku. le dojo comprenait alors 24 tatamis (50 m2) et une estrade surélevée pour recevoir des invités à qui on offrait le thé. cette estrade, conçue par kano sur des indications de shirai, comprenait même une partie réservés aux invités d’honneur et équipée de coussins. plusieurs hautes personnalités firent assez rapidement honneur au lieu et assistèrent aux cours donnés par le jeune maître avec un grand intérêt. en 1883 kano hérita des documents secrets (himitsu) du kito ryu et en 1884 ouvrit le premier " livre des serments "* qui était également le relevé des admissions officielles au kodokan. le terme judo, qui fut également utilisé jadis par l’ecole de jujutsu jikishin-ryu fut, par la même occasion, déposé à l’institut du ministère de l’education nationale et devint officiellement reconnu. kano, toujours grâce aux appuis de shirai, trouva un poste d’attaché au ministère de la maison impériale. un an plus tard il obtint le titre envié de fonctionnaire de septième rang impérial. cette distinction honorifique distinguait les hauts fonctionnaires et leur permettait d’obtenir des audiences auprès de l’empereur. après avoir grimpé tous les échelons de cette hiérarchie jigoro kano obtiendra successivement le sixième rang en 1886, le cinquième en 1895, le quatrième en 1905, le troisième en 1916 et le second, à titre posthume, en mai 1938. lorsqu’il prendra sa retraite, en janvier 1920, l’empereur lui-même signera le décret qui le fera baron kano... entre-temps il sera devenu vice-président de l’ecole gokushuin, réservée aux nobles et princes du japon, conseiller au ministère de l’education nationale, secrétaire du ministre de l’education nationale, doyen de l’ecole normale supérieure, directeur du département de l’education elémentaire au ministère de l’education nationale... ces diverses fonctions lui permirent d’affermir l’influence du judo et de faire connaître celui-ci lors de plusieurs voyages en europe ( de août 1889 à janvier 1891, de juin 1912 à mars 1913) et en asie. par la suite, les membres du kodokan étant de plus en plus nombreux, le dojo déménagera plusieurs fois. en 1886 le dojo hachitani magoruko comptera plus de 100 tatamis, le dojo de shimotomizaka en comptera 200, en 1889 celui de fujimi-cho en comptera 1000 pour aboutir au dernier kodokan, inauguré en 1958, équipé de plus de 2000 tatamis... a la mort du maître kano, en 1938, le judo était fort de 85000 ceintures noires. le fondateur du judo a toujours réussi le tour de force, ou de souplesse, de concilier deux cultures aussi différentes, sinon contradictoires, que celle issue de la tradition japonaise avec celle de l’occident moderne. cette position lui permit, à plus haut niveau, de conserver d’excellentes relations tant avec le milieu ultra-conservateur qu’avec les progressistes les plus acharnés. il fut, par exemple, tout aussi influencé par les idées de shoin yoshida, personnage important qui fut conseiller du clan tokugawa, donc de l’ancien régime féodal, que par ernest fellosa, professeur à l’université d’harvard qui vécut au japon de 1878 à 1890 et que le maître kano rencontrait régulièrement et qui lui fit connaître les théories du célèbre économiste américain f.w. taylor. les principes de ce dernier sur la recherche fondamentale de l’efficacité dans le travail furent parfois repris par kano lors de ses conférences. quelques faits significatifs étayent cette affirmation. en même temps que le maître kano débarrassait le judo des anciennes prises, jugées trop dangereuses, du jujutsu afin que sa pratique puisse être étendue à tous, donc devienne une discipline populaire, il créait parallèlement au sein de son kodokan le kobudo kenkyukai (organisation pour la sauvegarde des anciens arts martiaux). cela permit à plusieurs maîtres de disciplines très diverses comme le jujutsu, le iaïdo (sabre), le jodo (bâton), le kempo (art des coups frappés d’origine chinoise) de maintenir leurs traditions et de trouver un lieu de pratique adapté à leurs besoins. il confia par ailleurs à l’un de ses anciens et membre de cette organisation, minoru mochizuki (que l’on retrouve bizarrement orthographié dans certains anciens documents français sous le nom de minol motiduki) (illustration doc. le judo par alcheik) le soin d’aller étudier l’aikido du maître ueshiba. le maître kano aurait, à cette occasion, affirmé, avec un certain regret, à mochizuki " l’aikido du maître ueshiba... voilà ma vision idéalisée du vrai budo ! ". d’autre part, bien que jigoro kano se soit toujours opposé de son vivant à la compétition sportive comportant des catégories de poids, il se démenait pourtant comme un beau diable pour que son judo devienne une discipline olympique. ayant assisté, en 1928, aux jeux d’amsterdam il n’aura de cesse, après être devenu le premier japonais membre du comté olympique international, de réaliser ce rêve. il mourra sur le bateau qui le ramenait de la réunion du comité olympique international qui s’était tenue au caire, en mai 1938, sans avoir obtenu satisfaction. le judo ne deviendra discipline olympique à part entière qu’en 1972 après avoir été présenté, c’est la moindre des choses, aux jeux de tokyo. toujours dans cet ordre d’idée, bien que le maître kano n’ait jamais cessé d’insister sur l’aspect moderne et progressiste du judo, il n’en revêtait pas moins la grande tenue traditionnelle japonaise pour présenter, lui-même, son kata préféré, le koshiki no kata (kata antique) issu de l’ecole kito-ryu. suivant le maître kano, ce kata avait été créé en 1658 par le maître chinois chin gen pin (aussi nommé chen yuan ping, kempin ou gampin) arrivé au japon en 1627 et qui aurait été à l’origine du jujutsu kito-ryu. ce fait est, par ailleurs, attesté par les archives du bujutsu ryusoroku (archives des fondateurs des diverses ecoles). de par ce fait, le maître kano affirmait son souhait de ne pas couper le judo de ses lointaines origines... fussent-elles chinoises. enfin, bien que cela ait été modifié plusieurs fois par la suite, les principes originels du judo ont été structurés par le maître kano dans le plus pur respect de la tradition classique ésotérique issus de la conception chinoise taoïste... on retrouve, bien évidemment, le principe du wu wei (non-intervention) ainsi que celui de l'utilisation du minimum d’effort pour un maximum d’effet (seiroku zenyo en japonais shi gong ganbei en chinois) ou utilisation rationnelle de l’énergie. mais, ce qui est moins connu, est que le fondement technique du judo est fondé sur le gokyo (cinq principes) correspondant aux " cinq eléments " (cinq mouvements, cinq agents, cinq dynamismes... ) (eau, bois, feu, terre métal) se combinant avec les huit energies célestes (huit trigrammes). suivant cette tradition, les cinq elèments se manifestent sur terre tandis que les huit trigrammes proviennent de l’influence céleste. le gokyo originel du kodokan comprenait donc quarante techniques permettant tout simplement de relier l’homme au ciel (ten) et à la terre (chi). le principe tenchi (ciel/terre), développé par gigoro kano, agissant dans l’homme au travers des techniques corporelles utiles était donc omniprésent dans le judo des origines. ce principe, considéré comme ésotérique (himitsu) donna, par la suite, naissance au concept shin (valeur morale, esprit, caractère correspondant au ciel) gi (valeur technique correspondant à l’homme) tai (valeur corporelle correspondant à la terre) développé par le collège des ceintures noires. ce concept donna, enfin, naissance à l’autre maxime essentielle du judo : jita kyoei... " entraide (ou respect) et prospérité mutuelle "... le ciel, l’homme, la terre agissent de concert dans le respect et la prospérité. il est donc possible de prendre cette fameuse devise suivant plusieurs niveaux de compréhension mais il n’est pas certain que le maître kano se soit limité à la plus terre à terre. les deux devises du judo " seiroku zenyo " et " jita kyoei ", choisies par le fondateur, ne laissent aucun doute sur son souhait le plus profond d’élévation spirituelle de son art... parallèlement au développement sportif et populaire il désirait conserver une vocation hautement éducatrice au judo. ce paradoxe ne lui a malheureusement que peu survécu et rares sont ceux qui, encore, transmettent cet héritage. ecrire un commentaire l'amitié, la bienveillance : publié le 27/04/2007 à 12:00 par warangel l'amitié est peut-être le plus pur des sentiments de l'homme. vierge de passions, elle est sans doute une des formes les plus altruistes de l'amour. fondée sur la compréhension, l'estime et la confiance mutuelles, elle permet les échanges humains les plus élevés. pour que cette amitié soit authentique, l'homme doit vivre selon les principes du bushido. a un degré suffisant, il doit posséder : rectitude, courage, bonté, politesse, véracité, sincérité, loyauté, désintéressement, détachement, sens de l'honneur, fidélité, modestie, respect, contrôle de soi. toutes ces facultés se conditionnent et se renforcent mutuellement. il n'est pas possible de concevoir les unes sans les autres. elles concourrent toutes à faire un homme complet, profondément équilibré. si un seul de ces principes fondamentaux du bushido fait totalement défaut, cette lacune entraîne la faillite des autres. il n'est plus possible d'éprouver la confiance et l'estime réciproques, bases de toute amitié vraie. l'amitié est un échange noble entre égaux. lorsque ce sentiment s'exerce à l'égard d'un plus faible ou plus ignorant, il change de nom et devient la bienveillance (qui n'est pas la condescendance). a niveau égal, bienveillance peut exister sans échange mais elle reste un sentiment constructif, fait de compréhension et d'amitié, une des formes de la bonté. la bienveillance est indulgence pour les lacunes et défaillances d'autrui, encouragement pour les facultés naissantes. elle offre un climat favorable à chacun pour se développer. amitié et bienveillance sont les dispositions d'âme naturelles de l'homme fort : du samouraï, du chevalier. leur absence est signe de faiblesse. le bushido est le code d'honneur et de morale traditionnelle des pratiquants d'arts martiaux. il est donc celui des judokas. il est vain d'acquérir les techniques du judo et même de briller dans les compétitions, si la structure intérieure du judoka n'est que faiblesse et qu'il soit moralement invertébré. judo, sans bushido, n'est qu'une apparence et ne peut faire illusion longtemps. il est donc capital que le maître enseigne le bushido en même temps que le judo, et que le disciple s'efforce d'apprendre les deux qui, en réalité, ne sont qu'un. le respect rigoureux des principes du bushido et de son étiquette, facilite les progrès en judo. répétons : le bushido, âme des arts martiaux, se résume en deux mots : noblesse d'âme. les principes essentiels en sont : rectitude, courage, bonté, politesse, véracité, loyauté, désintéressement, détachement, honneur, fidélité, modestie, respect, contrôle de soi, amitié, bienveillance et cette énumération est progressive, solidaire, indivisible. les progrès dans ces diverses facultés sont appréciés par les maîtres. les manquements graves sont jugés par les maîtres, les anciens et les pairs. ecrire un commentaire le contrôle de soi : publié le 27/04/2007 à 12:00 par warangel pour un samouraï, laisser paraître ses émotions sur le visage ou dans ses gestes est un manque de virilité. " il ne montre aucun signe de joie ou de colère est la phrase usitée, pour décrire un haut caractère ". un tel homme doit contrôler et dominer ses affections les plus naturelles. embrasser son épouse en présence d'autres personnes est contraire à sa dignité, qui lui fait aussi garder ses distances avec ses propres enfants. a un observateur superficiel, ces coutumes peuvent sembler de la dureté de coeur. pourtant, le samouraï, et le japonais en général, est aussi accessible aux émotions et à la sensibilité que quiconque au monde. on peut même penser que passions et émotions qui ne trouvent pas un exutoire dans des manifestations extérieures sont encore plus fortes et intenses. le calme, le comportement, l'égalité de l'esprit et du coeur, ne doivent être troublés et dominés par aucune passion. les plus grands drames, sont vécus dans le silence. nul ne voudrait attrister son hôte, son prochain, avec ses propres peines. des nouvelles de parents chers, gravement malades, sont données avec détachement et même avec un rire, comme si c'était sans importance. inazo nitobé raconte qu'il connaît l'histoire d'un père qui passa des nuits entières derrière la porte à écouter la respiration de son enfant malade : il ne voulait pas être surpris dans cet état de faiblesse paternelle. il cite aussi le cas d'une mère qui, à ses derniers moments, s'abstint d'envoyer chercher son fils pour qu'il ne fut pas dérangé dans ses études. les histoires héroïques de ce genre abondent au japon, et trouvent toujours une résonance profonde dans le coeur des japonais. quand homme ou femme sentent leur esprit ou leur coeur agités et troublés, le premier et instinctif mouvement de pudeur est de ne pas le manifester. la sensibilité japonaise est choquée d'entendre des paroles sacrées, ou la vie secrète intérieure, étalées devant n'importe qui. un jeune samouraï écrivait dans son journal : " sens-tu le tréfonds de ton âme remué par de tendres pensées ? c'est le moment où la semence germe. ne la dérange pas en parlant, mais laisse l'oeuvre s'accomplir tranquillement dans le calme et le secret ". celui qui exprime avec abondance de paroles ses sentiments les plus intimes, c'est le signe certain que ces sentiments ne sont ni profonds ni sincères. un dicton populaire le compare à " une grenade ", ... " dés qu'il ouvre la bouche, il étale ce qu'il a dans le cœur ". chez le samouraï, le rire établit l'équilibre intérieur rompu, il est le contrepoids à la douleur ou à la colère. la répression des sentiments et des passions ainsi fermement exigée et maintenue, accumule une grande quantité d'énergie. cette puissante énergie trouve son expression dans l'action, mais une issue de sûreté est donnée par la sensibilité esthétique et l'expression poétique. quand cette sensibilité, ce sens de la beauté et l'expression artistique sont soigneusement entretenus, ils confinent à la bonté et compensent heureusement ce que la dureté de la maîtrise de soi semble avoir d'impitoyable. de cette conjonction peut naître l'émouvante et forte tendresse du guerrier, bushino-nasake. la perfection de la maîtrise réside dans l'équilibre entre la contention des passions égoïstes et la libération des nobles élans de la nature humaine, purgée de ses étroitesses. cette puissante structure intérieure est l'aboutissement naturel de la culture selon le bushido. la compréhension entre ceux qui subissent les mêmes épreuves, les mêmes souffrances, les mêmes joies et les mêmes espoirs, fait naître l'amitié. ecrire un commentaire le respect : publié le 27/04/2007 à 12:00 par warangel sans modestie aucun respect n'est possible, sans respect aucune confiance ne peut naître. sans confiance aucun enseignement ne peut être donné, ni reçu. " l'eau ne peut couler du réservoir que si le récipient est mis dessous. s'il est placé dessus, il ne s'emplit pas ". celui qui enseigne verbalement des éléments qui s'adressent à l'intelligence et à la mémoire est appelé professeur. celui qui est ainsi enseigné est un élève. ce qui est enseigné là, est de la nature du " savoir ". cela peut être retenu ou oublié. les relations entre professeurs et élèves demeurent généralement extérieures et superficielles. il en est tout autrement de l'enseignement qui entraîne et exige une profonde transformation physique, psychique, morale ou spirituelle. cet enseignement est de l'ordre de la " connaissance ". celui qui enseigne et préside à cette transformation a le titre de " maître ", celui qui reçoit cet enseignement, accepte les disciplines, et accomplit sa transformation, reçoit le nom de disciple. la relation maitre-disciple est, humainement, la plus haute qui soit. en orient, où pourtant l'amour de la famille et la piété filiale sont plus profonds que partout ailleurs, le maître est placé au-dessus des parents. en inde on dit : " la mère vaut dix pères, mais le maître vaut dix mères ". au japon : " mes parents m'ont donné un corps et une éducation, mon maître fait de moi un homme ". cette relation humaine élevée est encore vivante en orient. depuis le moyen age, elle a pratiquement disparu en occident. c'est pourquoi la civilisation occidentale est une civilisation de tête, mécanique, et qui se préoccupe avant tout du bien-être matériel, de la santé, et de la durée du corps. ce n'est certes pas négligeable mais ne peut être le but de la vie. tout ce qui reste d'humain dans cette civilisation est une survivance, envers et contre tout, de préceptes religieux et de l'esprit de chevalerie. la jeunesse actuelle a soif de ce rapport de maître et disciple. elle cherche des maîtres de vie, et ne trouve que des idoles et des idéaux frelatés. or, venus d'orient, les arts martiaux traditionnels sont avant tout des ecoles de vie. leur but est de forger des hommes. l'ossature de cette formation est le bushido. pour accomplir la formation et les transformations nécessaires, se soumettre aux disciplines physiques et morales, il faut un maître et avoir vis-à-vis de lui l'attitude du disciple. si dures que soient ces disciplines, elles sont acceptées librement. elles sont l'affirmation d'une liberté supérieure. la plus haute liberté ne fleurit qu'au sommet d'une pyramide de disciplines. le maître en arts martiaux est, d'abord, le disciple de son ou de ses maîtres. il reste leur disciple et se conduit comme tel. il a subi une formation technique, physique et psychique qu'il peut transmettre à son tour. s'il a été bien formé, il est suffisamment modeste pour connaître les limites de sa connaissance. mais, ce qu'il connaît, il peut le transmettre. si donc il enseigne, il doit sans fausse modestie, prendre la responsabilité de la transformation de son disciple. il doit l'assumer courageusement et se conduire de telle façon qu'il puisse lui servir d'exemple, non seulement de technique, mais aussi de caractère, de maîtrise et des autres aspects du bushido. cette prise de responsabilité implique du courage, mais aussi la tendresse du guerrier pour le disciple. c'est le respect du maître pour le futur maître qui dort en son disciple. le disciple à son tour accepte d'être formé, même douloureusement, par son maître et le respecte profondément. ainsi maîtres et disciples se forment mutuellement et se respectent réciproquement. cette attitude de respect doit s'étendre au dojo, où l'enseignement est donné, et la voie supérieure recherchée. elle doit englober aussi les partenaires dans la même recherche. s'il y a respect, il ne peut y avoir vulgarité. l'âge, qui implique l'expérience de la vie, les anciens dans l'étude, les grades élevés, les débutants, les faibles, doivent être l'objet du respect passif et actif du ceinture noire. a son tour, en cela, il doit être un modèle. le respect de soi-même, une dignité naturelle, sans affectation, pleine d'amitié doit caractériser le ceinture noire. cette dignité se développe par la pratique du respect du maître, mais aussi du respect de tous. elle implique une conscience éveillée. il faut surtout éviter la critique et le dénigrement des autres, car cette néfaste habitude a pour but inconscient de se louanger soi-même. " un tel est ainsi ", cela sous-entend : " je ne suis pas comme lui ". " un tel a fait, a dit telle chose ", cela sous-entend : " moi je n'aurais pas dit, ou pas fait cela ". rabaisser autrui est un moyen facile de se grandir, relativement à peu de frais. de telles pratiques sont indignes d'un ceinture noire. c'est de la prétention inconsciente. c'est seulement en apportant ce qui manque qu'on peut améliorer un homme ou une situation. seul, le maître, peut et doit critiquer, encore le fait-il avec mesure, courtoisie et bonté, ce qui n'exclut pas les fermetés nécessaires. pour respecter les autres, il faut pouvoir résister à ses propres passions : d'irritation, de colère, de désir, de peur, etc. résister à ces entraînements passionnels, c'est le véritable respect de soi. faire régner le moi supérieur sur sa condition humaine, c'est faire preuve d'humanité vraie. la force d'âme, combinée au respect d'autrui et à la politesse, qui ne veut pas affliger ou gêner les autres, aboutit à une attitude stoïque. dans le bushido cela est connu comme le contrôle de soi. ecrire un commentaire la modestie : publié le 27/04/2007 à 12:00 par warangel comme toutes les autres bases du bushido, la modestie a ses véritables racines dans la sincérité et la vérité. une modestie, qui n'est qu'une forme purement extérieure de la politesse, ou une habileté pour se concilier l'opinion, n'est pas la véritable modestie. une fausse modestie peut être une des formes les plus dangereuse de la vanité, ou de la peur : " je me mettrai si bas, que nul ne pourra m'y mettre davantage ", n'est rien d'autre que la formule d'un calcul bassement utilitaire. un grand sage de l'inde, shri ramakrishna, a dit : " nul orgueil qui exalte la gloire de l'âme n'est de l'orgueil. nulle humilité qui abaisse la gloire de l'âme n'est de l'humilité ". l'homme vraiment modeste ne désire pas s'abaisser, mais simplement s'apprécier, selon la vérité et la justesse, avec sincérité et honnêteté. la vanité aime plastronner, même si elle proclame une valeur irréelle ou médiocre. le désir d'être admiré, aimé, respecté, pour légitime qu'il soit, n'est admissible que si la valeur est authentique. ce désir est à l'origine de bien des exploits et aussi de bien des erreurs. lorsque la valeur est un état réel, vraiment intégré en celui qui la possède, elle est, pour lui, un état normal. lorsque les organes du corps sont en bon état et fonctionnent normalement, ils ne sont pas ressentis. celui dont la vue est bonne ne songe pas à proclamer j'ai des yeux. celui dont le coeur bat sainement ne s'étonne pas et ne s'écrie pas j'ai un coeur. un homme naturellement fort, ne pense pas à sa force, ni un homme intelligent à son intelligence. nul ne songe à claironner : je suis un homme, car il l'est. celui qui dit : " je suis modeste , cesse de l'être à cet instant précis ". le culte de la modestie consiste donc, d'abord, à être conscient de l'immodestie et de la propension à affirmer, à soi-même et aux autres, des valeurs inexistantes ou embryonnaires. il consiste, ensuite, à concentrer l'attention sur ce qui manque, objectivement, sans humilité pathologique, mais avec la volonté résolue de se transformer. enfin, il est important de savoir apprécier, respecter et aimer la valeur chez les autres, amis ou ennemis, et les prendre pour référence. on risque peu à peu les surestimer, tout en les sous-estimant. il convient d'être particulièrement attentif à la stature du maître qui accepte de nous enseigner. l'admiration, la gratitude, la confiance, engendrent la véritable humilité et le respect, autre pilier du bushido, sans lequel aucune relation humaine n'est possible. ecrire un commentaire le devoir de fidélité : publié le 27/04/2007 à 12:00 par warangel le sentiment de fidélité a, dans le bushido, une importance capitale. au moyen age, la fidélité et la loyauté étaient les sentiments qui liaient le vassal au suzerain. le serment d'allégeance liait le vassal au suzerain jusqu'au sacrifice de la vie. de nos jours, ce lien a évolué, tout au moins dans certaines civilisations occidentales, mais il n'a pas pour autant disparu. bien que, dans certains pays d'occident, on prête encore maintenant serment au souverain, roi ou empereur, qui incarne la patrie. aujourd'hui, il convient de faire preuve de fidélité et de loyauté, par exemple à l'égard de sa patrie, y compris, pour la défendre, l'éventuel sacrifice de la vie. celui qui se dérobe à ce devoir est considéré comme un lâche ou un traître. ce sentiment de fidélité et de loyauté existe aussi, avec la même intensité, chez les fidèles de certaines religions, philosophies, systèmes sociaux ou politiques. parfois, même, la fidélité, la loyauté ne s'exercent pas seulement à l'égard d'idéaux, mais aussi à l'égard d'hommes qui semblent incarner ces idéaux. en chine, confucius faisait de la fidélité et la loyauté à l'égard des parents le premier des devoirs humains. dans l'inde, ces devoirs occupent une grande place. au japon également. mais, dans l'inde, la première place revient au maître spirituel ; au japon, elle revient à l'empereur qui incarne pour les japonais le yamato, l'âme même du pays. ce qui est important, c'est que, quel que soit le motif, l'objet de la fidélité et du loyalisme, ce sentiment existe. tel sera capable de vivre, mais aussi de mourir pour son roi, son empereur, ses parents, tel autre pour sa religion, sa patrie, sa philosophie, son parti politique, etc. mais, toutes ces fidélités et loyautés, ont un dénominateur commun. c'est la consécration de sa vie à quelque chose de plus grand que soi, et que les possessions humaines ou matérielles. celui qui ne vit que pour soi ou ses possessions humaines ou matérielles, est un vivant de qualité médiocre, qui ne sauvera finalement aucune de ses possessions, ni même sa vie, puisque tôt ou tard il mourra. l'adepte du bushido offre sa vie entière à l'idéal qui lui semble le plus vrai. ainsi, c'est sous la forme de cet idéal, l'amour de la vérité qui l'anime. le sens du devoir en résulte. le bushido tranche dans ce sens, et ses adeptes connaissent de cruels dilemmes, où il faut choisir entre plusieurs devoirs, celui qui est le plus élevé. sanyo raconte de façon émouvante la lutte intérieure qui déchire shigemori lors de la rébellion de son père contre son suzerain : " si je suis loyal, mon père est perdu ; si j'obéis à mon père, je manque à mon devoir envers mon souverain ". il priait de toute son âme pour que le ciel ait la clémence de lui envoyer la mort. dans nul autre pays la piété filiale n'est plus grande qu'au japon. pourtant le bushido choisit sans hésiter la fidélité et le loyalisme au souverain, au chef. les femmes, elles-mêmes, élèvent leurs enfants dans cet esprit et les encouragent à se sacrifier s'il le faut. et, l'etat étant considéré comme ancêtre des individus et représentant la continuité après eux, l'individu est inféodé aux lois de l'etat. déjà socrate, universellement estimé et aimé, pouvait facilement s'enfuir et sauver sa vie, supplié par ses disciples de quitter le pays. il refusa et bût la ciguë, plutôt que de ne pas accepter la condamnation, même injuste, des tribunaux de la cité. il voulut, en mourant dignement et paisiblement, donner à ses disciples l'exemple du courage, de la fidélité et de la loyauté à l'égard de l'etat. cependant, le bushido, s'il enseigne la fidélité et la loyauté à un maître ou à un suzerain digne de cette consécration, ne demande pas de sacrifier sa conscience à qui n'en est pas digne. en pareil cas, le devoir du samouraï est d'employer tous les moyens possibles pour persuader le maître ou le suzerain de ses erreurs. autrefois, il était d'usage courant après un dernier appel à son intelligence et à sa conscience, qu'en cas d'échec, il atteste sa réprobation et sa sincérité en versant son propre sang. parfois, il en est encore ainsi de nos jours. celui qui, sous couleur de dévouement, mais en réalité pour des motifs égoïstes d'intérêt personnel, est servile et plat avec un maître ou un suzerain indigne, est méprisé par ses pairs. on le dit nei-shin ou cho-shin. l'honneur, l'éducation et le courage des samouraïs s'opposent à toute servitude obséquieuse. ecrire un commentaire l'honneur : publié le 27/04/2007 à 12:00 par warangel ayant, par avance, donné sa vie, le samouraï, comme le chevalier, n'existe plus que par sa valeur, la noblesse de son esprit, la dignité de son état. le terme honneur exprime cette existence spirituelle. cette vie supérieure est " la partie immortelle de soi, le reste étant matériel ". toute atteinte à l'intégrité de cet état, donne un sentiment de honte, ren-chi-shin surtout si elle est due à un écart de conduite du chevalier lui-même. dans ce cas, l'honneur de l'homme est en jeu et sa vie intérieure est en danger. le sens du déshonneur est ainsi le stimulant suprême pour corriger la conduite. au japon, les enfants sont élevés avec un sentiment aigu de l'honneur, leurs parents manifestent eux-mêmes un attachement plus grand à l'honneur qu'à la vie. et ils ont raison. quelle peut être l'existence d'un homme qui a perdu l'estime de soi ? cette estime indispensable, basée sur la valeur que la noblesse d'âme confère, est le sentiment de l'honneur. un samouraï, dans sa jeunesse, refusa de laisser entamer sa réputation par une compromission légère : " parce que, disait-il, le déshonneur est pareil à une cicatrice sur un arbre que le temps, au lieu d'effacer, agrandit tous les jours ". meng-tseu avait enseigné la crainte de la honte est la terre où poussent toutes les vertus, les bonnes manières et les bonnes moeurs. mais ce sens de l'honneur, s'il est mal compris, a donné lieu, chez les chevaliers et samouraïs, à des exagérations morbides. ceux qui n'avaient sacrifié, par avance, que leur corps, mais cultivaient inconsciemment un égoïste amour d'eux-mêmes et un orgueil arrogant, croyaient, pour un oui ou un non, devoir laver dans le sang de pseudo-atteintes à leur honneur. heureusement, chez les samouraïs, s'offenser d'une provocation légère était ridiculisé comme un manque de contrôle de soi. supporter ce qu'on croit ne pas pouvoir supporter voilà qui est réellement supporter est un dicton populaire. le grand yeyasu togukawa, que nous pourrions surnommer le richelieu nippon, qui fit d'une main d'acier l'empire solide comme un diamant, disait entre autres : " la vie de l'homme est une route longue avec un lourd fardeau sur les épaules. pas de hâte... pas de reproches à autrui ; mais sois attentif à tes propres erreurs... la patience est ce qui berce la longueur des jours ". si le rossignol qu'il aimait ne se décidait pas à chanter, il disait paisiblement : " eh bien, j'attendrai qu'il change d'humeur ". par sa vie, il a prouvé que ce n'était pas seulement des mots. certains disciples du bushido pouvaient atteindre un haut degré de douceur pacifique. tel ogawa : " quand les autres disent toutes sortes de mal de toi, ne rends pas le mal pour le mal, mais réfléchis que tu n'a pas été non plus toujours fidèle dans l'accomplissement de tes devoirs ". et encore kumazawa : " quand d'autres te blâment, ne les blâme pas. quand d'autres sont en colère contre toi, ne le sois pas contre eux. la joie ne vient que lorsque la passion et le désir sont partis ". meng-tseu disait : " il est dans la nature de tout homme d'aimer l'honneur, mais ce qui est vraiment honorable réside en chacun et non ailleurs. l'honneur que les hommes confèrent n'est pas le véritable honneur ". l'approbation des hommes et la gloire du monde n'est pas l'honneur. mais l'honneur est attaché à la manière d'être, à la fidélité, à la parole, à un ami, un maître, un idéal, ou à la vérité. c'est pourquoi le devoir de fidélité est un des piliers du bushido. ecrire un commentaire 1 commentaire le desinteressement ou detachement : publié le 27/04/2007 à 12:00 par warangel si une action ou une attitude ont pour objet notre profit personnel, elles sont entachées d'égoïsme et de sentiment possessif. elles ne peuvent donc être conformes à la vérité et à la réalité qui comprennent mais dépassent notre personne. l'intérêt personnel, l'amour excessif de notre corps ou de nos possessions faussent notre vision du réel. la pratique de la véracité, de la sincérité, de la rectitude, du courage, de la politesse, de la bonté, de l'amitié, de la gratitude, de la loyauté vident notre nature de l'attachement au corps et aux possessions. alors, la dévotion à la vérité nous habite et prend toute la place. les calculs, seulement personnels, ne peuvent plus prendre naissance. le samouraï, le chevalier, sont les serviteurs de ce qui soutient et développe l'humain dans l'humanité. c'est pourquoi leur action est gratuite pour la vérité et pour la beauté. l'emblème du samouraï est le sakura, fleur du cerisier japonais, qui s'ouvre pour la seule beauté, et ne produit pas de fruits. quand elle a délivré son message de beauté, elle tombe et meurt. elle est le symbole du désintéressement total. les maîtres en orient, que ce soient des maîtres d'arts martiaux, d'autres arts traditionnels, ou des maîtres de sagesse, enseignent gratuitement, parfois ils logent et nourrissent leurs disciples. ces derniers, à leur tour, servent leur maître dans toute leur vie domestique, attendent patiemment son enseignement et lui obéissent totalement, en toutes choses. le maître choisit ses disciples, accepte ou non les candidats. ce que le maître ne peut se payer, " n'a pas de prix ", la valeur en est inestimable. " mes parents m'ont donné un corps et une éducation, mon maître a fait de moi un homme ". seule une gratitude infinie peut équilibrer un don illimité. souvent, plus tard, le disciples met aux pieds de son maître le meilleur de ce qu'il possède et parfois de véritables fortunes. le maître utilise ces dons pour loger, nourrir, enseigner de nouveaux disciples, non pour s'enrichir. de nos jours, et en occident, de semblables cycles et liens semblent difficiles. toutefois, il convient que le maître considère toujours qu'il enseigne gratuitement, et que le profit n'est pas le but de son enseignement. il convient aussi que le disciple ne considère pas qu'il " paye " le maître, ni qu'il " achète " son enseignement, mais que, s'il verse des émoluments ou cotisations, ce sont de simples offrandes sans équivalence avec ce qu'il a reçu. ainsi le maître et le disciple restent libres et dignes, et ne sont liés que par la générosité, l'estime et la gratitude. le simple savoir pourrait, à la rigueur, s'acheter. mais la formation et la connaissance, elles, sont sans prix. le désintéressement et le détachement sont essentiels pour que naissent le courage, la loyauté, le dévouement pour un maître, ou un idéal qui peut aller jusqu'au don de la vie. notre vie ne vaut d'ailleurs d'être vécue que si on peut l'offrir à ce qui est plus grand qu'elle. le sens de l'honneur est fils de cette générosité totale, il est un des principes essentiels du bushido. ecrire un commentaire 1 2 | >>> | dernière page centerblog : créer un blog administrer annuaire de blogs aide centerblog autres blog à visiter : localdesjeuneschabanais coutaiiii angeltiff dafiermoto sephora supertomasse descoteauxdulac anneclaire tonton84 gogoma decouvertebomy picturesandglitters timbredemotos amistaduruguay partenaires : centerblog.net © 2005 - 2018 - tous droits réservés

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